Actualité du port
Une marque pour jouer collectif ! Brest Community
Légende photo : de gauche à droite : Patrick Runavot, président de Damen Brest ; Laurent Caudal pdt UMBR ; Christophe Chabert pdt directoire BrestPort ; Michel Gourtay vice-président à l’Economie de Brest métropole ; Loïg Chesnais-Girard pdt de la Région Bretagne ; Claude Ravalec pdt de la CCI Finistère. Crédit photo (libre de droit) : ©BKermarec_CCIFinistère
BrestPort, la société chargée d’exploiter le port de commerce de Brest, et l’UMBR (Union maritime de Brest et sa région), qui regroupe une quarantaine d’entreprises portuaires, décident de s’unir sous une même bannière : ‘‘ BrestPort Community ’’.
L’objectif est de promouvoir les activités du port et de fédérer ses acteurs. Christophe Chabert, président du directoire de BrestPort, et Laurent Caudal, président de l’UMBR, ont signé ce 29 mai la charte actant sa création.
L’idée de créer cette nouvelle dynamique est née d’un constat partagé lors de l’élaboration du plan d’entreprise de BrestPort : donner une meilleure visibilité au port de Brest.
Pourquoi BrestPort Community ?
Un nom anglais pour marquer la dimension internationale, mais aussi, et surtout, l’idée de communauté. L’objectif de BrestPort et de l’UMBR est en effet de donner une meilleure visibilité au port de Brest, de fédérer et promouvoir les acteurs portuaires de Brest, d’apporter une solution optimale et cohérente aux clients de la place, régionaux ou internationaux. C’est aussi la volonté de conquérir de nouveaux marchés, trouver de nouveaux partenaires commerciaux, développer de l’activité et de l’emploi et préparer l’arrivée des nouveaux marchés (EMR, décarbonation).
Pour l’instant, seuls BrestPort et l’UMBR seront les utilisateurs de la marque, mais il sera possible d’élargir les membres à d’autres acteurs tels que la Région Bretagne, la CCI Finistère, Brest Métropole ou le Département du Finistère.
Signature d'un partenariat entre BrestPort et les Fêtes maritimes de Brest 2024
BrestPort embarque à bord des Fêtes maritimes de Brest 2024 et officialise son partenariat par un contrat, signé ce lundi 8 avril en présence de Fortuné Pellicano, Président-délégué des Fêtes maritimes de Brest 2024 et de Christophe Chabert, Directeur de la Société Portuaire Brest Bretagne, gestionnaire du port de Brest.
Cette collaboration vise à unir les efforts des deux parties pour enrichir, de manière significative, l’expérience visiteur des Fêtes maritimes de Brest 2024.
Accueil des produits bio dans les ports de commerce bretons
La Région se félicite de l’ouverture de points de contrôle à partir de 2025
Depuis plus de deux ans, la Région Bretagne travaille à faire en sorte que les ports de Brest, Lorient et Saint-Malo puissent accueillir le commerce de produits biologiques.
À travers notamment un vœu adopté en session dès décembre 2021, ses élus demandaient que ces trois ports soient enfin dotés de points de contrôle ouverts aux denrées alimentaires biologiques de qualité ainsi qu’aux fruits et légumes soumis à des normes de commercialisation.
En réponse à une interpellation conjointe de Loïg Chesnais-Girard, Président de Région, et de Fabrice Loher, Président de Lorient Agglomération, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics, viennent de les informer que la direction des douanes et des droits indirects engagera les travaux nécessaires à l’ouverture de ces points de contrôle d’ici au 1er janvier 2025.
Pour mémoire, BrestPort dispose depuis novembre 2019 d’un agrément pour le contrôle des aliments pour animaux d’origine non animale issus de l’agriculture biologique importés de pays tiers.
Ce nouvel agrément, qui portera sur les marchandises biologiques destinées à l’alimentation humaine, s’ajoutera aux autres agréments dont dispose le port et viendra ainsi compléter une offre logistique multimodale multiproduits au service des acteurs économiques bretons : Le port de Brest est ouvert 24/24h 7/7 jours. Il est agréé ISO 9001, ISO 14001 et ISPS.
Poste d'Inspection Frontalier
Le port de Brest est équipé d’un Poste d’Inspection Frontalier dont les agréments portent sur les produits suivants
- produit d’origine animale congelé destiné à la consommation humaine, HC T(FR) ;
- produit d’origine animale réfrigéré destiné à la consommation humaine, HC T (CH) ;
- produit d’origine animale sans condition de température destiné à la consommation humaine, HC T (NT) ;
- produit d’origine animale congelé non destiné à la consommation humaine, NHC T (FR) ;
- produit d’origine animale réfrigéré non destiné à la consommation humaine, NHC T (CH) ;
- produit d’origine animale sans condition de température non destiné à la consommation humaine, NHC (NT)
Point d'Entrée Désigné (PED)
- Le port de Brest est agréé pour le contrôle des végétaux en provenance de pays tiers et destinés à l’alimentation animale (graines, tourteaux, céréales, …)
Poste d'Entrée Communautaire (PEC)
- Le port de Brest est agréé point d’entrée communautaires pour la réalisation des contrôles phytosanitaires portant exclusivement sur le bois
La SPBB devient BrestPort
Un nouveau modèle sur 40 ans permettant un plan d’entreprise de 900M€ et une identité renouvelée
Légende photo : Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne et de la Société Portuaire Brest Bretagne, a présenté la nouvelle marque du port de Brest et de la société : BrestPort. Il avait à ses côtés Christophe Chabert, (à gauche sur la photo), président du Directoire de BrestPort, François Cuillandre, président de Brest métropole et Claude Ravalec, président de la CCI métropolitaine Bretagne ouest, actionnaires de la société gestionnaire du port.
Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne et de la Société Portuaire Brest Bretagne (SPBB) et Christophe Chabert, président du directoire de la SPBB, ont présenté ce 19 janvier les grandes orientations stratégiques du plan d’entreprise de la SPBB pour les quarante années à venir. Ce plan ambitieux de développement d’un montant total de 900 M€, dont 500 M€ sur les dix premières années, a été approuvé par la Région Bretagne – propriétaire et autorité concédante - après l’approbation des autres actionnaires du port, Brest métropole et la chambre de commerce et d’industrie métropolitaine Bretagne ouest (CCIMBO). Ce plan est bâti autour de cinq grands enjeux*. Le financement est partagé entre la Région Bretagne, sur les infrastructures historiques, les actionnaires de la SPBB, sur les développements d’activités, l’Europe et l'Ademe, en appui sur le #RTET et #France2030, et, enfin, la Société Portuaire Brest Bretagne, en autofinancement. Signe d’un renouveau, une nouvelle marque, BrestPort, a également été dévoilée.
La Société portuaire Brest Bretagne (SPBB) a été créée il y a trois ans avec mission d’exploiter le port de commerce dans un format nouveau, unique en France : une concession de 40 ans, couvrant un périmètre de responsabilité plus étendu. Elle représente un engagement fort pour le développement du port, de son territoire et de ses entreprises, qui va permettre d’engager plus avant les transitions et de renforcer l’économie portuaire.
Faire de Brest un port entrepreneur, qui consolide ses filières historiques et s’engage dans les transitions
Le port de Brest complètera ses activités traditionnelles axées sur la logistique et la manutention des marchandises en diversifiant ses champs d’intervention. L’ambition est grande et le port contribuera au développement des énergies renouvelables offshore avec également pour mission d’attirer des investissements, de bâtir des partenariats publics-privés, ou encore d’incuber des entreprises maritimes.
Son modèle économique lui permet d’exploiter les superstructures, les infrastructures et le plan d’eau sur le périmètre concédé (200 ha) et donc d’assumer un rôle élargi, opérationnel en termes d’activités et d’investissements sur le long terme, tout à fait compétitif par rapport aux grands ports maritimes.
Si les filières historiques restent dynamiques (matières premières agricoles, conteneurs, réparation navale...), leurs consolidations nécessitent une mise à niveau des équipements et infrastructures existantes. Le port de Brest doit aussi intégrer les transitions qui s’imposent : nouveaux usages sur le marché alimentaire animal, développement des énergies marines, décarbonation des transports (ferroviaire, nouveaux carburants, propulsion vélique, électricité à quai...) tout en tenant compte de la tension foncière et de l’objectif ZAN qui consiste à limiter toute extension de l’artificialisation des sols d’ici 2050.
Un modèle autour de 5 enjeux industriels portant Brest vers un développement durable et pérenne
- Le port de service, autour de la Forme 1 et de l’élévateur à bateaux qui pourra aller jusqu’à 650 tonnes. Travaillant en complémentarité avec Lorient et Concarneau, il pourra offrir une capacité d’accueil supplémentaire à des navires de taille moyenne sur pontons et l’accès à la mer pour des acteurs industriels ou logistique des transitions maritimes, énergétiques ou écologiques ;
- La plateforme logistique multimodale (mer, route, train), située au cœur du réseau européen (RTE-T) et consolidée autour de deux métiers, les matières premières agricoles (MPA), avec la plateforme Bunge, et les conteneurs, dans une organisation décarbonée : rail, logistique du dernier km, lignes décarbonées, produits bio...
- La réparation navale durable, mais aussi la déconstruction, autour des formes de radoub 1, 2 et 3, dont les outillages, uniques en Europe, datent de plus de 50 ans. Leur modernisation s’impose donc dans les 10 ans à venir en même temps que leur adaptation aux dernières normes environnementales et leur électrification.
- Le service des énergies, avec son quai dédié, doit opérer une mutation pour aller vers des carburants moins carbonés (Bio-GNL, H2...), l’autoproduction solaire, l’électrification des quais...
- L’accueil des EMR (énergies marines renouvelables), sur le polder, sera essentiel pour répondre aux ambitions nationales en matière d’éolien en mer, notamment flottant. Le port de Brest va privilégier une activité axée sur la réalisation des flotteurs, avec une surface disponible de plusieurs dizaines d’hectares sur le terminal industriel, tandis que le port de Lorient, proche des futurs parcs de Bretagne sud, proposera une activité de service (préparation des derniers maillons des câbles ou lignes de mouillage et base de maintenance).
Enfin, la zone portuaire, dans un contexte de forte tension foncière, pourra accueillir, sur des espaces gagnés, des industries des transitions autour de la distribution d’énergies décarbonées, la propulsion vélique, la logistique décarbonée, l’innovation maritime ou la réparation durable. Le financement est la conjonction de l’engagement de l’Autorité concédante à 23%, des actionnaires à 13%, des emprunts bancaires à 15%, des subventions à 13% et des revenus générés par BrestPort à hauteur de 31%.
Le projet ambitieux de BrestPort à l’horizon 2060
Une nouvelle marque
Dans le cadre du plan d’entreprise, la société portuaire a développé avec l’aide de l’agence Why une nouvelle marque. Objectif : véhiculer une image en cohérence avec ses ambitions et révélant l’agilité de ses structure, adossée à la force de ses actionnaires publics.
Une nouvelle identité visuelle a été créée pour aider à identifier le port de manière claire et impactante :
Le nom BrestPort : il se comprend autant dans l’Hexagone qu’à l’international et apporte les notions d’internationalisation des échanges et de l’ouverture du port sur le monde.
La typographie et les couleurs : la police de caractères et les couleurs sont celles de la Région Bretagne et marquent l’appartenance du port de Brest à la collectivité et à ses ambitions pour ses ports : une Bretagne, plusieurs quais.
La baseline : « À la pointe de l’Europe » est la signature de la marque BrestPort, un slogan qui contribue à sa reconnaissance et à son image de port à la pointe, tant du point de vue géographique que de l’innovation et son intégration au réseau central RTE-T.
Bilan 2023 du port de Brest
En 2023, le port de Brest a réalisé un trafic de 2,650 MT (+4%) et un chiffre d’affaires en hausse de +5%. On note 786 escales de navires, soit 10 % de plus qu’en 2022.
Au commerce : les entrées de matières premières agricoles solides progressent de +5 % à 712 408 tonnes et les exportations d’huiles de colza et de soja progressent de +17 % à 136 547 tonnes.
Les trafics de vracs solides non-alimentaires sont stables à 606 104 tonnes.
L’année 2023 a été marquée par une progression des entrées de carburant à 821 839 tonnes (+ 2%).
Les marchandises diverses progressent de +21 % à 250 381 tonnes. Toutes les catégories de marchandises sont favorablement impactées et notamment les éléments d’éoliennes à 40 287 tonnes. Les exportations de viandes de volailles restent dynamiques à + 11 % de même que les exportations de poudre de lait à +2 %. Côté marchandises diverses, machinerie, groupes électrogènes, algues, engrais, petfood et autres marchandises ressortent à plus de 37 % du total. Après une progression de +5 % en 2022, le trafic de conteneurs progresse de +2 % en 2023 et ressort à 28 382 TEU.
Enfin, le port de Brest a accueilli 23 escales de paquebots de croisière en 2023 (21 en 2022) et 33 968 passagers (21 000 en 2022).
L’activité de réparation navale a été très dynamique avec 61 navires reçus en 2023, contre 51 en 2022. 39 navires ont en effet été accueillis en formes de radoub contre 35 en 2022 et 22 navires l’ont été aux quais de réparation contre 16 en 2022. Le nombre d’heures de grues vendues ressort à la baisse à 9 668 heures. 30 navires, dont 24 bateaux de pêche, ont également été démantelés dans la forme de radoub n°1, l’un des trois sites portuaires français agréés.
* Le plan d’entreprise de la SPBB s’inscrit dans la nouvelle stratégie portuaire régionale, « la Bretagne : un port, plusieurs quais », au service de la transition énergétique, du développement territorial et des mutations des entreprises et filières vers une économie décarbonée. En résumé, la Région attend de ses ports qu’ils soient propres, sobres et producteurs d’énergie renouvelable.
A propos de BrestPort
BrestPort est la marque de la Société portuaire Brest Bretagne (SPBB), société gestionnaire du Port de Brest depuis le 1er janvier 2021 pour la concession comprenant les activités de commerce, industrie, réparation navale et énergies.
Les trois actionnaires fondateurs de cette société anonyme au capital social de 1 million d’euros, sont :
- Région Bretagne, actionnaire à 51% et autorité concédante du port
- Chambre de commerce et d’industrie métropolitaine Bretagne ouest (CCIMBO), actionnaire à 39%
- Brest métropole, actionnaire à 10%.
Réception d’une grue mobile de forte capacité pour les colis lourds du terminal EMR (énergies marines renouvelables) du port de Brest
La nouvelle grue mobile portuaire arrive à Brest à bord du navire MV LISA de la compagnie maritime SAL qui sera accosté au quai EMR – ETA jeudi 14 décembre 13 :00.
Cette grue confirme la volonté de la Société portuaire Brest – Bretagne (SPBB) de minimiser son empreinte carbone puisqu’elle est hybride : elle pourra travailler comme les autres grues mobiles thermiquement mais aussi en étant alimentée électriquement sur le réseau haute tension que la SPBB distribue sur le port de Brest.
D’une capacité sous crochet de 202,5 tonnes, elle permettra de réaliser les opérations de levage au quai EMR avec notamment les éléments d’éoliennes qui seront acheminés sur le terminal.
Cette grue pourra être couplée avec désormais la deuxième plus forte grue mobile – LHM550 – pour réaliser des levages en tandem qui pourront atteindre 300t.
Munie d’un fût réhaussé, cette grue pourra travailler aux abords du quai QR4 et de la forme de Radoub n°3 pour y réaliser des opérations commerciales et de réparation navale. Elle pourra entre autres atteindre et travailler au-dessus du pont supérieur des navires à fort franc bord.
Un choc d’investissement pour un plan d’entreprise ambitieux sur 40 ans
La Région Bretagne –propriétaire et autorité concédante– a validé le contrat de concession accordé pour 40 ans à la SPBB (Société Portuaire Brest Bretagne) après l’approbation des autres actionnaires du port, Brest Métropole et CCIMBO. Un vote historique qui témoigne d’une vision d’avenir partagée et de la confiance accordée au plan ambitieux de développement que le Port de Brest a bâti autour de 5 grands enjeux.
Un total de 900 M€ sera investi sur la période, dont un premier choc d’investissement de 500 M€ sur les 10 premières années.
Pour lire le communiqué de presse, cliquez ici
Le port de Brest s’engage dans la décarbonation de ses installations
Inauguration du prototype de panneau solaire flottant d’HélioRec
Le 19 septembre, la Société Portuaire Brest Bretagne (SPBB), engagée dans la décarbonation de ses activités et infrastructures, déployait auprès du 6e bassin un prototype de production d’énergie flottante (25 kW), conçue par HelioRec. Comme la start-up l’a confirmé après études, les conditions climatiques et la mobilisation du port de Brest et de la Région en faveur de l’innovation offrent de réelles opportunités d’y développer des énergies renouvelables. Cette première installation, la plus importante jamais installée sur l’eau, témoigne déjà de l’engagement du port pour mettre en oeuvre des technologies nouvelles appelant des solutions qui le sont autant.
Loïg Chesnais-Girard, président de la Région et de la SPBB, François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest Métropole, Claude Ravalec, président de la CCIMBO, Christophe Chabert, président du directoire de la SPBB, et Polina Vasilenko, fondatrice et directrice générale d’HelioRec, ont présenté ce jour le fonctionnement de cette centrale de 247 m², résistante au vent et aux vagues, qui, avec une production d’énergie propre de 18,5 MWh/an, va contribuer à la décarbonation du port de Brest (voir au verso).
Brest, port pilote pour la transition énergétique
Plusieurs raisons ont conduit HélioRec à choisir Brest pour y tester son prototype. En premier lieu, la transition énergétique, axe important du développement de la SPBB pour les 40 prochaines années, affiche un objectif de décarbonation qui passe par le développement d’énergies renouvelables (éolien offshore et solaire) ou bas carbone (bio-GNL, bio-fuels, H2).
Le test du prototype d’HelioRec s’inscrit dans cette priorité, comme une réponse, innovante, aux besoins croissants des ports et industriels de l’éolien offshore en énergie électrique verte.
Par ailleurs, Brest, avec ses conditions météorologiques et hydrographiques complexes, est un site idéal pour démontrer le potentiel de cette technologie. Très modulaire, elle permet aussi de s’intégrer dans de petits espaces portuaires, inutilisables pour la navigation. En adoptant les énergies renouvelables dans un environnement aussi difficile, la SPBB s’engage dans un avenir plus vert et plus durable.
La décarbonation est au coeur de la nouvelle stratégie portuaire que la Région, propriétaire de 20 ports en Bretagne -dont Brest-, vient de voter, le 12 octobre dernier, pour la période 2023-2033 . Les ports bretons sont autant d’espaces de travail qui doivent se mettre au service des transitions des territoires dans lesquels ils sont ancrés. En lien avec les acteurs locaux, ces outils de développement ont les capacités d’anticiper les mutations et d’expérimenter des solutions innovantes qui confortent leur développement.
REDII ports et DIOL, deux projets européens
Décarboner les infrastructures autant que les navires, le transport maritime comme la pêche, représente un enjeu crucial pour Brest, engagé dans plusieurs projets européens.
Retenu dans le cadre de REDII Ports, financé par le programme Interreg Mer du Nord, Brest travaille avec 8 autres places portuaires sur les nouvelles énergies. Dans un port aux activités multiples, il s’agira d’accélérer l’utilisation d’hydrogène renouvelable et d’évaluer la pertinence de l’ammoniac comme carburant alternatif, zéro émission.
Autre programme européen, le projet Interreg DIOL vise à apporter une réponse concertée des ports de la Mer du Nord à l’engagement des états pour un ambitieux développement de l’éolien offshore et à la décarbonation de la logistique associée. La production d’énergie du verte prototype d’HelioRec s’inscrit dans ce projet.
Une nouvelle centrale solaire flottante dans le port de Brest
La start up nantaise HelioRec, actuellement parmi les principaux innovateurs en matière de solutions solaires flottantes, a installé mi-septembre une centrale de 25 kW dans le port de commerce de Brest, exploité par la SPBB.
La surface totale couverte sur l'eau est de 247,5 m² et devrait générer 18,5 MWh/an d'énergie propre.
Cette installation est d'autant plus remarquable qu'elle prend place dans un environnement difficile (marnages allant jusqu’à 7 m, vents forts, vagues importantes...) mais la centrale a été conçue et construite pour y résister.
Tous les composants ont été fabriqués et achetés dans des pays de l'Union européenne.
- Le système comprend 48 flotteurs et 54 passerelles pour l'exploitation et la maintenance. Il a été fabriqué en Estonie par technique de rotomoulage.
- La partie électrique contient 48 panneaux solaires, fabriqués par BiSol, en Slovénie.
- L’onduleur Sunny Tripower X, d’une puissance de de 25kW, a été fabriqué en Allemagne. Le système se compose de trois branches qui sont connectées directement à l'onduleur, chaque branche comporte 16 panneaux connectés en série.
- Tous les composants, câbles, etc., sont 100 % étanches.
Le système d'amarrage a été conçu par l'équipe d'HelioRec, dirigée par Polina Vasilenko, avec 6 blocs d'ancrage en béton de 1,5 tonne installés par le port de Brest. L’ensemble de la structure est amarrée aux blocs à l'aide de chaînes en acier galvanisé ,manilles et sangles. Tous les composants ont été achetés auprès de fournisseurs locaux à Brest.
A noter que l’installtion du prototype HélioRec a été en partie financée dans le cadre du projet européen DIOL.
L’inauguration a été faite en présence des représentants de la Société Portuaire Brest Bretagne (SPBB - gestionnaire du Port de Brest) et de la société HélioRec.
De gauche à droite : Jacques Le Failler, président de la délégation de Brest de la CCIMBO, Michel Gourtay, vice-président à l’Economie de Brest métropole, Claude ravalec, président de la CCIMBO, François Cuillandre, président de Brest métropole, Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne et de la SPBB, Polina Vasilenko, fondatrice et directrice générale d’HélioRec, Christophe Chabert, président du directoire de la SPBB.
Le plus grand prototype de panneau solaire flottant jamais installé sur l’eau occupe 247,5 m2 de surface et devrait générer 18,5 MWh/an d’énergie propre.
Journées Européennes du Patrimoine 2023
Visite du port de commerce et réparation navale
L’occasion pour le grand public de voir de près les installations portuaires, les silos portuaires, la plateforme multimodale avec les conteneurs, et les formes de radoub de réparation navale tout en ayant des explications sur l’activité portuaire.
Samedi 16 septembre 14h30 - 16h
Limité à 74 personnes dont 1 PMR
2023, une saison record pour l’activité croisière à Brest
2022, une année de forte relance
Après la crise sanitaire qui avait mis à l’arrêt la filière croisière dans le monde entier, l’année 2022 a été marquée par un retour en force de l’activité des escales paquebots au port de Brest.
21 escales ont été enregistrées avec plus de 21 000 passagers accueillis soit la plus forte activité enregistrée depuis 10 ans.
Autre fait marquant, la programmation de 6 escales sur 2 jours, soit une nouvelle possibilité offerte aux visiteurs de découvrir la ville en soirée.
Côté armateurs, il est à noter le retour de l’un des principaux acteurs du marché européen, MSC croisière, qui a opéré 2 escales avec des navires à forte capacité.
2023, l’année de tous les records ?
Pour cette nouvelle saison, 28 escales sont attendues au port de Brest soit une fréquentation théorique de plus de 43 000 passagers. Ces données représenteraient les meilleurs résultats à Brest depuis le lancement de l’activité en 1994.
La saison débutera le 14 avril avec le navire, le Zuiderdam de la compagnie Holland America Line qui a programmé 3 autres escales qui d’étaleront jusqu’au mois d’octobre. Cette année sera marquée également par la venue de navires à forte capacité dont notamment le Regal Princess de la compagnie Princess Cruise (4 272 passagers) et le MSC Preziosa de la compagnie MSC Cruises (4 335 passagers).
Avec 4 escales de programmées la compagnie allemande Aida Cruises confirme également son intérêt pour la destination brestoise.
Les mois de mai et de septembre concentreront une bonne partie de l’activité (50%) avec 7 escales prévues sur chaque mois et notamment un départ de croisière vers l’Islande, le 1er mai avec «le Commandant Charcot » de la compagnie des Iles du ponant.
2,6 MT et un chiffre d’affaires en hausse pour le port de Brest en 2022
2,6 MT et un chiffre d’affaires en hausse pour le port de Brest en 2022
En 2022, l’activité du port de commerce de Brest est stable avec près de 2,6 MT et
700 escales de navires mais l’on note une progression de 10% du chiffre d’affaires lié à ses activités industrielles. Le port de Brest confirme ainsi son rang dans le top 10 des ports métropolitains. En 2023, l’investissement restera stable et sera marqué par l’arrivée, en fin d’année, d’une nouvelle grue dédiée aux EMR, les études d’électrification des quais et le lancement du remplacement de la porte de la forme 1 qui date du début du XXème siècle.
Concession commerce
L’année 2022 a été marquée par le retour du fret ferroviaire pour des opérations de réception de graines de colza avec neuf trains en 2022 et six depuis le début de l’année. Ce retour du fret ferroviaire, qui se poursuivra en 2023, accroit l’hinterland du port et est encourageant dans le cadre de l’objectif de la massification des flux et de la décarbonation des transports.
Par ailleurs, les matières premières agricoles solides, notamment portées par une augmentation des importations de tourteaux de tournesol et de soja, progressent de 1 % à 677 825 tonnes.
Les importations d’huiles végétales, destinées à l’alimentation animale, sont stables à 9 602 tonnes alors que les exportations d’huiles de colza et de soja progressent de 22 % à plus de 116 000 tonnes.
Encore impacté par le niveau de taux de fret très élevé, le vrac solide non-alimentaire s’établit à
608 192 tonnes, avec un léger recul de 2% par rapport à 2021, principalement lié à la baisse du trafic de ciment. Celle-ci n’est pas totalement compensée par l’exportation de CSR, combustible de substitution préparé à partir des déchets non dangereux et destinés à être valorisés énergétiquement dans des centrales de cogénération.
Les entrées de carburant et de propane sont stables à près de 890 000 tonnes.
Impacté par l’arrêt des flux générés par les travaux du polder et le décalage entre la fin des activités de Navantia et le début de celles d’Haizea Breizh sur le polder, les marchandises diverses marquent un peu le pas à 253 851 tonnes, avec un recul de 13%. Ce trafic devrait être redynamisé en 2023 avec la progression de l’activité d’Haizea Breizh et la quarantaine d’escales attendue d’ici la fin de l’année.
Après une année difficile en 2021, le trafic de conteneurs, porté par des flux export très dynamiques de plants de pommes de terre, est en nette progression de 5 % avec près de 28 000 EVP.
Enfin, le port de Brest a accueilli 21 escales de paquebots de croisière et 21 000 passagers en 2022. A ce sujet, et au regard des enjeux de la filière, la SPBB, la CCIMBO, l’Office de Tourisme et Brest Métropole ont décidé de regrouper leurs forces pour valoriser la destination « Brest » au travers d’une convention relative aux missions d’accueil et de promotion de la filière croisière au port de Brest.
Concession réparation navale
Avec 51 navires reçus en 2022, la concession réparation navale retrouve un très bon niveau d’activité.
35 navires ont en effet été accueillis en formes de radoub contre 25 en 2021 et 16 navires l’ont été aux quais de réparation contre 12 en 2021. Le nombre d’heures de grues vendues est en forte progression : plus de 50 %. 7 navires ont également été démantelés dans la forme de radoub n°1, l’un des trois sites portuaires français agréés.
Signature d’une convention relative aux missions d’accueil de la filière croisière au port de Brest
Le 17 novembre dernier, Christophe Chabert, directeur de la Société Portuaire Brest Bretagne (SPBB), Jacques Le Failler, président de la délégation de Brest de la CCI métropolitaine Bretagne ouest (CCIMBO), Armel Gourvil, président de l’Office de Tourisme et des Congrès de Brest métropole et Michel Gourtay, vice-président Economie de Brest Métropole, ont signé une convention relative aux missions d’accueil de la filière croisière au port de commerce de Brest.
Dès 1994, la CCI Métropolitaine Bretagne Ouest (CCIMBO), exploitante du port de Brest, a anticipé le développement du marché de la croisière et a décidé de s’y positionner. Elle y voyait déjà une belle opportunité d’apporter de nouvelles retombées économiques aux entreprises et de développer l’image touristique et maritime de Brest et du Finistère. Elle a menée ainsi, en parallèle, une mission de prospection et promotion avec celle de coordination de l’accueil des escales.
En 2020, la nouvelle Société portuaire Brest Bretagne a repris le flambeau de la préparation des escales. Au regard des enjeux de la filière, la SPBB, la CCIMBO, l’Office de Tourisme et Brest Métropole ont alors décidé de regrouper leurs forces pour valoriser la destination « Brest ».
Que ce soit au niveau des dépenses à terre des passagers et des membres d’équipages, d’impact pour l’écosystème du port ou des retombées pour les sites touristiques visités, la valeur ajoutée est très importante pour le territoire.
C’est pour accélérer dans cette direction, progresser dans l’accueil des escales et optimiser les retombées économiques que les quatre acteurs ont décidé de fixer, dans une convention, les principes de cette coopération qui a déjà porté ces fruits cette année.
Entre la prospection, la promotion du port et de la destination auprès des armateurs, la coordination de l’accueil des escales, la mise en place de chalets pour l’accueil de commerçants, l’installation de plantes lors des escales ou, entre autres, la gestion de la présence de commerçants pour l’occupation des chalets à quai, chacun des partenaires mettra ses compétences au service du territoire.
Bilan de la saison paquebot 2022 à Brest, une très forte reprise de l’activité
Après un arrêt brutal de l’activité croisière lors la crise sanitaire avec une filière les plus impactées dans ce contexte inédit, la reprise de l’activité était attendue par les partenaires et les différents acteurs économiques concernés.
Cette année, 21 escales de paquebot de croisière seront opérées au port de Brest. La saison 2022 se conclura le 26 novembre prochain avec l’escale du paquebot « Amera », de la compagnie Phoenix Reisen et ses 900 passagers.
Le premier pré-bilan de cette saison des escales de croisières au port de Brest permet d’ores et déjà d’annoncer une année record depuis 10 ans car ce sont plus de 23 500 passagers qui auront découvert la métropole mais aussi plus largement la destination de la pointe Bretagne.
Cette année, parmi les faits marquants, il est à noter la forte présence de l’armateur allemand Aida qui a opéré 4 escales. Pour cette reprise, la compagnie a mis en œuvre des escales sur deux jours, permettant à ses passagers de profiter pleinement des attraits de la ville et de ses commerces.
Autre élément à souligner, le retour de l’un principaux opérateurs européens du marché de la croisière, la compagnie MSC qui a programmé cette saison deux de ses navires à forte capacité (le MSC Preziosa et le MSC Virtuosa).
Légende : de gauche à droite : Christophe Chabert, directeur de la Société Portuaire Brest Bretagne (SPBB), Michel Gourtay vice-président Economie de Brest Métropole, Armel Gourvil président de l’Office de Tourisme et des Congrès de Brest métropole, Jacques Le Failler président de la délégation de Brest de la CCI métropolitaine Bretagne ouest (CCIMBO).
Crédit photo : SPBB_jchattenville.
Retour du fret ferroviaire à Brest
Un premier train transportant des graines de colza est arrivé au port
Mardi 18 octobre, un train de marchandises a réemprunté les rails du port de Brest pour livrer une cargaison de graines de colza à l’usine de trituration de l’entreprise Bunge, leader mondial de la transformation des oléagineux. Cette arrivée marque le retour du fret ferroviaire dans la Cité du Ponant après neuf ans d’absence. Cette reprise d’activité est saluée par Loïg Chesnais-Girard, Président de la Région et de la Société Portuaire Brest Bretagne (SPBB). Car davantage de fret ferroviaire, c’est moins de transport routier, moins d’émission de carbone et des économies pour les entreprises confrontées à la hausse des prix des carburants.
Conscient des avantages logistiques, économiques et écologiques du fret ferroviaire, le groupe Bunge a choisi d’expérimenter ce mode de transport plus vertueux. Après une dizaine d’années d’interruption, la restauration de l’approvisionnement ferroviaire de l’usine de trituration de Brest va permettre au producteur d'huile végétale brute d’y acheminer des graines de colza en provenance des bassins céréaliers du centre de la France. L’usine n’était plus approvisionnée que par voies maritime et routière.
Le train arrivé ce mardi au port de Brest est le premier d’une série de 10 convois, à raison de 2 par semaine. Sa cargaison de 1 300 t de graines de colza est déchargée par la Société Portuaire Brest Bretagne. A cette fin, la SPBB s’est équipée d’un locotracteur pour pouvoir réaliser ces opérations de manutention. Cet équipement est pour l’instant loué, en attendant une éventuelle pérennisation du trafic.
Si cette expérimentation s’avère concluante, une nouvelle vague de livraisons, constituée de 10 trains aussi, pourrait intervenir en janvier prochain.
Pour mémoire, avant l’ouverture du terminal agroalimentaire de Montoir-de-Bretagne (port de Nantes- Saint-Nazaire) dans les années 70-80, le port de Brest accueillait jusqu’à 100 trains de marchandises par an. Cette réactivation du fret ferroviaire dans le port de Brest répond aux besoins de l’économie bretonne et fait écho à la stratégie fret à laquelle travaille la Région. Soucieuse de décarboner les transports de marchandises en facilitant le report modal, la Région a confié à Loïc Hénaff, Conseiller régional délégué aux relocali- sations, le suivi de ce dossier.
« Le retour du fret ferroviaire à Brest est un événement majeur et une première grande étape que nous sommes heureux de voir franchie ! A la Région, la décarbonation des transports constitue une priorité. Pendant trop long- temps, nous nous sommes contentés du tout camion. »
Loïg Chesnais-Girard, Président de Région
A propos de Bunge
Bunge est le leader mondial de la transformation des oléagineux et le premier producteur et fournisseur d'huiles végétales et de tourteaux. En France, Bunge est un acteur majeur de la fabrication et distribution de tourteaux destinés à l'alimentation animale et de l’exportation de blé, orge et maïs produit en France.
Haizea Breizh équipe les mâts des futures éoliennes d’Ailes Marines
Le 6 octobre, un temps de découverte des installations de la société Haizea Breizh a eu lieu sur le nouveau quai EMR du port de commerce de Brest. Cette filiale du groupe espagnol Haizea Wind s’est installée cet été sur le terminal énergies marines pour équiper d’éléments internes (échelles, plateformes, câbles…) les mâts des 62 éoliennes du futur parc de la baie de St Brieuc Acheminées par bateau depuis Bilbao, les 186 sections seront déchargées sur le quai EMR avant de repartir vers Le Havre et le site de Siemens Gamesa pour y être « verticalisées ». Ces opérations, d’une durée de dix mois, sont effectuées par 40 salariés d’Haizea associés aux équipes de Spie industrie & tertiaire et à Aguado Wind France. Haizea a investi 6 M€ pour aménager et sécuriser la parcelle de 3,8 ha qu’elle occupe. Une fois le parc de St Brieuc en service, Haizea Breizh participera, depuis Brest, à deux autres projets offshores : Noirmoutier et Le Tréport qui entreront en production en 2025/2026.
Adapté aux colis lourds, le quai EMR constitue l’un des atouts majeurs du site exploité par la Société Portuaire Brest Bretagne (SPBB). Les sections de mâts d’Haizea y sont déchargées avec une manutention de levage en tandem avec les grues portuaires.
Légendes photos :
Photo 1 : Geste symbolique : Loïg Chesnais Girard, pdt de la Région Bretagne, appose le drapeau breton sur l’une des sections de mâts. Celles-ci font 22m à 36 m de hauteur et près de 130 T chacune. Il en faut trois pour constituer un mât.
Photo 2 : De g. à dr. Claude Ravalec, pdt de la CCIMBO (actionnaire de la SPBB), Christophe Chabert, directeur de la SPBB, Mickaël Quernez, vice-président Climat, mobilités de la Région Bretagne, Daniel Cueff, vice-pdt Mer et littoral de la Région Bretagne et Loïg Chesnais Girard, pdt de la Région Bretagne. Au 2nd plan : Michael Farenc, directeur de la communication Haizea Group
Photo 3 : une section de mât positionnée sur un SPMT (Self-Propelled Modular Transporter, véhicule de transport modulaire)
Le quai EMR de Brest reçoit son premier chargement pour l’éolien en mer
Le navire Rotra Mare est le premier navire à avoir accosté au nouveau quai EMR du port de Brest le 12 septembre.
Il était chargé de sections de mâts d’éoliennes, destinés au parc offshore de Saint-Brieuc et réceptionnés par la société HAIZEA BREIZH qui vient de s’installer sur le terminal EMR du port.
Journées du patrimoine : visite du port de commerce de Brest
Samedi 17 septembre, de 10h à 11h30, la Société portuaire Brest Bretagne (SPBB) invite à venir découvrir le port de commerce de Brest, équipement dont elle assure la gestion. La visite guidée s’effectuera en car.
Rendez-vous au 46 quai de la Douane, devant l’ancien bâtiment de la CCI de Brest datant des années 20, un des rares du port à avoir échappé aux destructions de l’après-guerre (ce bâtiment jouxte le restaurant Les Gens de mer).
Le parcours en car permettra de voir de près les entrepôts, la criée, la grue Paindavoine (classée aux monuments historiques), les silos portuaires, la plateforme multimodale avec les conteneurs, les formes de radoub de réparation navale et le terminal des énergies marines renouvelables, tout en ayant des explications sur l’activité portuaire. Pas de descente du car. Conditions d’accès :
- Pièce d’identité
- Enfants acceptés à partir de 7 ans
- Visite limitée à 60 personnes.
- Inscription obligatoire via ce lien : https://cutt.ly/GCxEp3Y
Port de Brest : une triple escale de paquebots
C’est une première : lundi 29 et mardi 30 août, le Port de Brest a accueilli en escale trois paquebots de croisière en 24 heures.
Le Spirit of Discovery de la compagnie Saga Cruises a ouvert le bal, le lundi 29 août en accostant à 8h au QR4 pour un départ prévu à 17h. Il a été suivi le même jour par l’AIDAsol qui est arrivé à 13h au QR3. Ce paquebot de la compagnie allemande Aida Cruises est resté en escale jusqu’au lendemain 16h. Les 2 100 passagers de nationalité allemande et les 571 membres d’équipage ont passé la nuit à bord. Pour terminer, un second navire de l’armateur Saga Cruises, le Spirit of Adventure, a pris place le mardi 30 août, de 8h à 17h au QR4. Chacun de ces deux paquebots de l’armateur britannique avait à son bord 868 passagers et 500 membres d’équipage.
Sur les trois jours, le Port de Brest a donc accueilli en escale 5 414 personnes, l’occasion pour elles de découvrir la ville de Brest ou ses environs et de faire leurs achats dans les commerces brestois. Des navettes de bus, mises en place par la Société portuaire Brest Bretagne, gestionnaire du Port de Brest et en charge du pilotage technique des escales, ont relié les paquebots au centre-ville. Les croisiéristes des paquebots ont eu la possibilité de partir en excursion en car sur le Finistère (presqu’île de Crozon, Abbaye de Daoulas, Locronan, Quimper…). Ceux de l’AIDAsol ont pu aussi faire des emplettes dans les chalets positionnés sur le quai et mis en place par Brest métropole. Tous les croisiéristes qui débarquaient pour ces visites ont été accueillis par des conseillers en séjour de l’Office de tourisme de Brest métropole au pied de la coupée ou dans un chalet dédié.
Ces escales ont un impact économique : d’après une étude menée en 2019 par le comité régional du tourisme de Bretagne (CRT Bretagne) pour le compte de la Région Bretagne auprès des croisiéristes escalant dans chacun des quatre ports bretons de croisière dont celui de Brest, la dépense moyenne des croisiéristes lors d’une escale est de 49,70 € par personne.
Crédit photo : OT Brest métropole.
Avant leur pose au large de Saint-Brieuc - Escale à Brest des 4 premières fondations d’Ailes Marines
Fabriquées et assemblées par la co-entreprise Navantia-Windar entre Brest et Fene (Galice), les4 premières fondations du parc éolien en mer de Saint-Brieuc ont quitté mercredi le nord-ouest de l’Espagne pour mettre le cap sur la Bretagne.
Après 2 jours de navigation, la barge Caroline (122x 36m), transportant les jackets de 74 m de haut, est arrivée dans le 5e bassin du port de Brest. Cette étape, nécessaire avant leur installation définitive, est l’occasion pour la Région Bretagne, propriétaire du port, de rendre hommage au travail réalisé sur le polder par l’entreprise et ses équipes (250 personnes) depuis maintenant près de 2 ans.
Les quatre fondations de type "jacket" à 3 pieds, pesant 1 175 t pour une hauteur de 74 m, intègrent en effet des composants qui ont été fabriqués à Brest par Navantia-Windar et une quinzaine d’entreprises locales sous-traitantes.
Premier industriel à s’installer durant l’été 2020 sur 11 ha du terminal EMR réaménagé par la Région, la co-entreprise espagnole a mobilisé jusqu’à 250 personnes pour fabriquer, souder et assembler des éléments (pieds, croisillons…) des 62 fondations qui commenceront à être immergées dans les semaines qui viennent, au large de Saint-Brieuc.
Les jackets, imposantes par leur taille, sont les premiers éléments visibles du projet Ailes Marines. Avant leur installation par le navire hollandais Aeolus de la société Van Oord, qui a déjà posé les pieux d’ancrage, une étape de 5 à 7 jours est nécessaire à Brest afin de préparer et sécuriser les opérations au mieux, en fonction des conditions maritimes et météorologiques.
L’arrivée de la barge transportant les fondations Ailes Marines a eu lieu le vendredi 17 juin à Brest.
Communiqué de presse disponible complet à retrouver ici
COLLECTE DE FONDS DE L’ESPO POUR SOUTENIR LA COMMUNAUTÉ PORTUAIRE UKRAINIENNE
Suite à l'invasion russe en Ukraine, la plupart des ports ukrainiens ne sont plus ouverts ni opérationnels. En raison de l'occupation de ces ports et de leurs villes, de nombreux employés portuaires et leurs familles ont perdu leur emploi, ont dû quitter leur maison et leurs biens et cherchent, avec le soutien de l'Autorité portuaire maritime ukrainienne, à se réfugier dans d'autres régions d'Ukraine ou dans d'autres pays.
L’European Sea Ports Organization (ESPO) a lancé un appel aux dons auprès de ses adhérents afin de soutenir le personnel portuaire ukrainien et leurs familles via l’organisation caritative mise en place par l’Autorité portuaire maritime ukrainienne, membre de l’ESPO comme l’est l’Union des Ports de France (UPF) dont le port de Brest est adhérent.
Désireux de soutenir ses collègues ukrainiens dans cette période très difficile, la Société Portuaire Brest Bretagne, par l’action de son Président Monsieur CHESNAIS-GIRARD et de son Président du Directoire Monsieur LE MOUILLOUR, a répondu favorablement à cette demande en effectuant un versement de 1 000 € au profit de cette cause solidaire.
10ème édition de l’OPEN de l’international à Saint Brieuc le lundi 4 juillet
La 10ème édition de l’OPEN de l’international, la journée des entreprises bretonnes qui osent le monde, aura lieu le lundi 4 juillet 2022 à Saint Brieuc.
Au programme de la journée :
- Ateliers thématiques, focus pays & échanges de bonnes pratiques
- Rendez-vous B2B (avec la présence de plus de 90 prestataires BCI agréés basés dans plus de 50 pays)
- Assemblée générale de BCI
- Conférence plénière
- Village de partenaires internationaux, nationaux et régionaux
Découvrez tout le programme et les ateliers ici : https://opendelinternational.com/programme/
Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 1er juillet 2022 : https://b2b.opendelinternational.com/
ESPO (European Sea Ports Organisation). Le professionnel portuaire du mois.
Mériadec Le Mouillour, Directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie métropolitaine Bretagne Ouest (CCIMBO), raconte ce mois-ci à ESPO les différents ports gérés par la CCIMBO, les conséquences du Brexit sur les ports et les opportunités qui accompagnent la révision des orientations RTE-T. Il partage également ses réflexions sur l’hydrogène et l’impact potentiel du pilier maritime du paquet Fit for 55.
Un article a retrouvé sur Port pro of the month: Mériadec Le Mouillour (FR) (espo.be)